Descendance de Jehan d’ARC du LYS, frère de la Pucelle
II. Jehan d’ARC du LYS, écuyer [1], capitaine de Chartres et de Vermandois [2], prévôt de Vaucouleurs [3], mort après 1468 [4], épouse Jehanne du LYS, sa nièce[5], d’où :
III.1. Claude du LYS[6], procureur fiscal[7] des seigneuries de Greux et Domremy, né vers 1450, mort vers 1525, épouse Nicole THIESSELIN[8], de Trécy[9], d’où 8 filles[10], savoir :
IV.1.1. Jeanne du LYS, épouse X1 Nicolas ROBINET, dit HURLOT[11], de Vaucouleurs, d’où :
V.1.1.1. François HURLOT, curé de Domremy en 1555[12].
X2 Gérard GOBIN[13].
IV.1.2. Claire du LYS, épouse Estienne MORISE, de Coussey[14]
IV.1.3. Didon, née en 1480, épouse Moricet THIERRET, de Maxey-sous-Void[15], d’où :
V.1.3.1. Claude THIERRET dit DALY[16]
V.1.3.2. Didier THIERRET dit DALY[17]
IV.1.4. Anne du LYS, épouse en 1505[18] Monget GAUTRINOT, de Coussey.
IV.1.5. Marguerite du LYS, épouse Jean THIRIOT, de Horville[19].
IV.1.6. Billon ou Sybille du LYS, épouse en 1498 Jean de BRIXEY, d’où :
V.1.6.1. François de BRIXEY, praticien à Vaucouleurs en 1555[20].
IV.1.7. Catherine du LYS[21].
IV.1.8. Barbe du LYS[22].
III.2. Etienne ou Thévenin du LYS, écuyer, vivant en 1549, épouse Anne de SERAUMONT (de la Maison de MARCHEVILLE)[23], d’où :
IV.2.1. Claude du LYS, prêtre, qui en plusieurs écrits latins est appelé Claudius LILIUS et a LILIO, curé de Domremy, ensuite retiré à Neufchâteau, enterré dans l’église paroissiale de Domremy, en la chapelle Notre-Dame-de-la-Pucelle[24].
IV.2.2. Didier du LYS, seigneur de Gibeaumeix, dont la généalogie est décrite plus loin[25].
IV.2.3. Didon du LYS, épouse Etienne THIEREL ou THIERLEY, vivait veuve en 1557, sans hoirs[26].
III.3. Marguerite du LYS, menée à Orléans par sa grand-mère Isabeau chez son oncle Pierre[27], épouse, vers 1468, Antoine de BONNET alias BRUNET, seigneur de Mont, paroisse de Saint-Denys-en-Val, près Orléans. Elle vivait encore en 1501, époque où elle héritait, avec les sieurs TALLEVARD, de Jean du LYS dit LA PUCELLE, son cousin, et était morte en 1502, époque à laquelle son mari transigeait avec les mêmes cohéritiers[28]. Du mariage de Marguerite du LYS avec Antoine BRUNET naissent plusieurs enfants :
IV.3.1. Jean de BRUNET, épouse, par contrat du 19/11/1519, Catherine de THIVILLE, fille de Guillaume de THIVILLE et de Marie LAFOREST.
IV.3.2. Antoine de BRUNET, mort avant 1532 sans postérité connue.
IV.3.3. Jeanne de BRUNET, morte avant 1532 sans postérité connue.
Antoine de BRUNET, veuf de Marguerite du LYS, épousa en secondes noces Marguerite POTIN et en eut des enfants parmi lesquels :
IV.3.4. François de BRUNET.
IV.3.5. Claudine qui épousa Luc DESOUCHES[29].
[1] Information plutôt fiable. Certains historiens médiévistes réputés, tels que P. Contamine, O. Bouzy et X. Hélory (Jeanne d'Arc. Histoire et Dictionnaire, Paris 2012, p 519), je ne sais pourquoi, ont voulu faire passer Jean du LYS pour un simple roturier, en insistant lourdement sur le fait que ce frère de Jeanne d’ARC était désigné, dans le procès de réhabilitation, en tant qu’« honorable homme Jean, dit DALIE, prévôt laïc de Vaucouleurs » (Le texte latin est : « venerabilem virum Johannem DALIE, praepositum saecularem de Vallis-Colore ») et non en tant que « noble homme ». D’une part, il faut rappeler que Jean d’ARC du LYS fut anobli par les lettres patentes de 1429. Certes, il aurait pu rapidement déroger et retomber dans la roture. Cependant, dans ledit procès en réhabilitation (il semble que ces historiens ne l’aient pas lu jusqu’au bout…), quelques pages plus loin, Jean d’ARC du LYS est plusieurs fois désigné en tant que « noble homme Jehan DALIE, prévôt de Vaucouleurs » (« nobilis vir Johannes DALIE, prepositus de Valliscolore »).
Enfin, pour terminer, plusieurs documents lui attribuent le titre d’écuyer comme, par exemple :
- Un procès-verbal signifiant de la part du roi Charles VII, aux juges et citains de Toul, qu'ils s'abstiennent d'occasionner aucun dommage à l'abbaye de Saint-Mansuy qui se trouvé sous la sauvegarde spéciale du roi, procès-verbal dans lequel il apparait sous la dénomination de « Jean du LIZ, escuier, prevost de Vaucouleurs » (ADMM, 3 F 442, folios 271-274).
- Un mandement du 06/07/1466 à payer aux religieux de Mureau deux muids d’avoine et un muid de froment, dans lequel il apparait sous la dénomination de « Jehan Dulys, escuyer, prévôt de Vaucouleurs » (ADV, 20H2, Cartulaire, f° 832).
Le débat est donc clos.
[2] Information très peu fiable. Reprise de De LA ROQUE. Elle est basée sur : « A Jehan du LIS, frère de la Pucelle, escuier, bailly de Vermandois et capitaine de Chartres, pareille somme [121 livres] pour sa pension de l'an 1454 » (Extraits d'un registre de la Chambre des comptes de Paris, imprimés par De la Roque, chapitre 43 de son Traité de la Noblesse). Mon enquête m’a permis de recueillir les éléments suivants :
1/ Le manuscrit français 32511 (BNF, gallica.fr) et Gallia Regia permettent de suivre le parcours des officiers royaux (notamment par le paiement annuel de leurs gages). Les baillis successifs du Vermandois furent : Etienne de VIGNOLLE dit LA HIRE (1429-1443), Jamet du TILLAY (1444-1454), Loys de SOYECOURT (1455-1469). Les capitaines successifs de Chartres furent : Philippe de FLORIGNY (1444-1448), Charles de CULANT (1449-1450), Jamet du TILLAY (1450-1454), Michel de BEAUVILLIERS (1455-1459). Cela ne laisse que très peu de place pour Jean du LYS, d’autant plus que Jamet du TILLAY décéda entre le 01/07/1454 et le 12/11/1454, date à laquelle les lettres patentes de nomination de Michel de BEAUVILLIERS furent établies. La pension associée aux charges de « bailli de Vermandois et capitaine de Chartres », de 300 livres, fut touchée par Jamet du TILLAY de 1450 à 1454 (Ms.Fr. 32511, BNF, gallica.fr). Bizarre, tout-de-même, cette pension de 121 livres touchée par Jean du LYS en 1454, soi-disant pour les mêmes fonctions…
2/ Les prévôts successifs de Vaucouleurs furent : Jean du LYS (06/05/1451, ADMM 3F442 ; 1455, procès de réhabilitation de Jeanne d’ARC), Nicolas MARTIN en 1458 (AD Meuse, 5E190, 16/02/1458), Jean du LYS (1460, AD Meuse 13G2 ; 06/07/1466, ADV 20H2, Cartulaire, f° 832 ; et 17/10/1467, ADMM G1332), Philbert AUBRY (1469, ADMM B 724 n°192) et Jean du LYS (1472, C. Chevelle : « Je possède une sentence rendue par Jean du LYS en 1473 » [nouveau style, soit 1472 ancien style]). Le 26/01/1455, « Jean DALYE, prévôt laïc de Vaucouleurs », présenta les articles de l'interrogatoire pour les enquêtes à faire dans le pays d'origine de la défunte Jeanne, appelée la Pucelle. Ce Jean DALYE était bien le frère de Jeanne d’ARC comme en témoigna, en 1455, Gérardin d’EPINAL, laboureur, demeurant audit Domremy : « Jeanne, à l'époque en question, séjourna un peu de temps à Neufchâteau et, à ce qu'il lui semble, avec son frère Jean DALIE, depuis prévôt de Vaucouleurs » (« Iohanna fuit tempore articulato in Novo Castro, modicum, et, ut sibi videtur, cum fratre suo Iohanne DALIE, nunc preposito de Valliscolore »).
En conclusion, il semble très peu probable que Jean du LYS fut bailli de Vermandois et de capitaine de Chartres. Tout au plus l’a-t-il été pendant quelques mois à titre d’intérim. Par contre, il est clairement établi qu’il fut prévôt de Vaucouleurs (trace documentaire dès 1451) et qu’il exerça cette fonction pendant de nombreuses années.
[3] Information fiable. Voir la note précédente.
[4] Information fiable. Date probablement issue de la source suivante : « Compte de l'an 1468 … A Jehan du Lys, frère de feue Jehanne la Pucelle, 25 livres en récompense de la capitainerie de Vaucouleurs, que le roy a baillée à Monsr de CALABRE » (Ms.Fr. 32511, BNF, gallica.fr, f°286) qui met en évidence que Jehan du LYS ne fut pas uniquement prévôt, mais aussi capitaine de Vaucouleurs (fonction plus prestigieuse que celle de prévôt). Pour rappel, à cette période, la situation des serviteurs fidèles de la France dont faisait partie Jean du LYS, devait être des plus délicates. En effet, par lettres patentes du 05/11/1465, le roi Louis XI avait abandonné l’administration et le gouvernement de la châtellenie de Vaucouleurs à Jean II d’ANJOU, duc de Calabre (ADMM, cartulaire B 402 bis, f°45). Plus récemment, la même ville avait été constituée en dot à Anne de FRANCE, fille aînée du roi, pour son mariage avec Nicolas d’ANJOU, Marquis du Pont, fils aîné du duc de LORRAINE (31/07 et 01/08 1466, 12/01/1467, D. Calmet, Histoire de la Lorraine, Preuves). C’est ce qui explique que Jean du LYS ne conserva ses fonctions de prévôt et de capitaine au nom de la France que jusqu’en 1468 car le Marquis prit possession des villes constituées en dot à la princesse et y nomma de nouveaux fonctionnaires.
En outre, mon enquête m’a permis de recueillir les éléments suivants :
1/ Jean du LYS était encore vivant en 1470 : « Dons faits par le Roy … à Jehan du LYS, frère de feue la Pucelle, 8 livres 5 sols 10 deniers pour bons services » (Ms.Fr. 32511, BNF, gallica.fr, f°313).
2/ Jean du LYS semble être encore vivant en 1472 : d’après Jean CHARTIER (Remarques sur l’histoire de Charles VII, p 899), dans le compte de Gilles CORNU, changeur du trésor, de l’an 1472, un certain Jean du LIS, dit de VAUCOULEURS, touchait une pension. Piste : la descendance de Jean du LYS reste très obscure (comme nous le verrons par la suite), le nom « du LIS/DAY/DAILLY/DALLY » serait-il devenu « de VAUCOULEURS » ? Une famille de VAUCOULEURS existait dans cette région à cette époque. A approfondir.
3/ Le 28/09/1474, un Jean DALYE fit ses reprises au duc de LORRAINE : « Jehan DALIE a repris de nous et nous a fait les foi et hommage qu’il nous était tenu faire à cause de tout ce qu’il a et tient mouvant en fief de nostre duché » (ADMM, B1, f°198). Pour rappel, ces reprises s’effectuaient à chaque changement de vassal, et donc, après chaque succession. Mais qui était ce Jean DALYE ? Un fils du prévôt de Vaucouleurs ? Ou un des ses gendres qui aurait repris le nom « DALYE » ? Piste à approfondir.
4/ Lors de l’enquête du 02/11/1476, il est clairement indiqué par plusieurs témoins que Jean DALLY, prévôt de Vaucouleurs, n’était plus vivant à cette date (« et sy a aussy icelluy depposant depuis cinq ou six ans en ça veu venir sud, lieu de Sermaize ung appelé Jehan du Lys, prevot en son vivant de Vaucouleurs, soy disant frère germain dudit messire Pierre du Lys », « feus messire Pierre du Lys chevalier et Jehan du Lys son frère, à son vivant prévot de Vaucouleur »).
[5] Union invraisemblable. Voir la note n°8.
[6] Claude du LYS est bien le fils de Jehanne du LYS mais pas Jehan du LYS, prévôt de Vaucouleurs, frère de Jeanne d’ARC. Voir la note n°8. Il est le fils d’un certain Jehan X. (nous ne connaissons pas son nom de famille). Il prit le nom de sa mère.
[7] Information fiable. Mon enquête m’a permis de retrouver un acte du 20/08/1495: « es mains de Claude du LIS, procureur de Dompremy » (BNF Richelieu, Lorraine 87, f°3, obligation d'Amé du HAN envers Claude du LIS).
[8] Information fiable donnée par François de BRIXEY dans l’enquête de 1551 : « que d’iceluy Claude DALY et de Nicole fille de Jehan TIERSELIN estoient yssues huict filles, à scavoir : Sibille, femme au père dudict déposant, Jennon, Didon, Anne, Catherine, Barbe, Clère, Marguerite ».
[9] Témoignage de Didier WAULTRIN en 1551 : « lequel Claude DAY estoit marié avec une nommée Nicolle TIERCELIN, natifve de la cité de Treci ». Etonnamment, aucun historien ou généalogiste n’a jamais cherché à savoir à quelle localité correspondait « Trécy ».
Mon enquête m’a permis de recueillir les éléments suivants : deux lieux de la région semblent possibles : Troissy (près de Reims, Marne) ou Troyes (Aube). Dans les actes et titres la famille de SAINT-BLAISE, seigneur de Troissy et de Domremy en partie au 16ème siècle, « Troissy » apparaît souvent sous la forme « Trécy ». Cependant, Troissy n’était pas une cité mais seulement un petit village. Cette piste ne semble donc pas pertinente. Par contre, Troyes et bel et bien une cité qui était souvent nommée « Trecae » ou « Treci » en latin. C’est donc la piste de Troyes qui me semble la plus pertinente.
[10] Information fiable. Les prénoms des 8 filles sont donnés par François de BRIXEY. Voir la note n°24 ci-dessus.
[11] Information non fiable. Revenons aux textes initiaux. Dans l’enquête de 1551, François HURLOT, prêtre, demeurant audit Domremy, se dit « fils de feu Nicolle HURLOT et Jehanne DALY, sa mère ». Nicole BONILAND, prêtre et chanoine de l’église collegiale Notre-Dame de Vaucouleur, affirme, quant à lui, que de « Claude Daly et sa femme seroient issuz et descenduz Jehennon, Clère, Margueritte et aultres enffans des noms desquelz n’est ledict déposant records, lesquelles ont estez depuis mariées à sçavoir : ladicte Jehennon à ung nommé Nicolas ROBINET, demourant audict Vaucouleur, ladicte Claire audict lieu de Coussey lès ledict Dompremy et ladicte Margueritte au lieu de Horville à ung nommé Jehan Tiriot, demourant audict lieu ». Debouteiller et de Braux ont conclu hâtivement de ces 2 témoignages que Jehanne DALY avait épousé un certain Nicolas ROBINET dit HURLOT. Mais ce n’est qu’une des possibilités. En effet, il est aussi possible d’envisager que Jehanne DALY ait épousé un certain Nicolas ROBINET en premières noces, puis un certain Nicolas HURLOT en secondes noces. Il est aussi possible d’envisager que Nicole BONILAND se soit trompé de nom de famille en citant « Nicolas ROBINET ».
Mon enquête m’a permis de recueillir les éléments suivants : Nicolas HURLOT apparaît dans les comptes de la collégiale Notre-Dame de Vaucouleurs, consultables aux archives de la Meuse à partir de l’année 1491 (13G11) : « 1550 … Maistre Dominique BARROYS au nom et comme tuteur de Claude LORRAIN … pour Sa maison au bourg St Thiebault en la rue Le Loup, venue de Nicolas HULLOT … 5 gros » et « 1550 … Messire Nicol GAIGNEDENIER … pour notre pré … au dessus du grand pont, à nous donné par feu Messire Demange de NEUFVILLE … Les hoirs Jehan HUYN d’une part … les hoirs Nicolas HULLOT d’autre … 6 gros ». A noter aussi que son fils, François HURLOT, exécuteur testamentaire, le 08/11/1549, de Claude du LYS, curé de Greux et Domremy, son cousin, est nommé François HULOT. Les variantes HULOT, HULLOT et HURLOT semblent donc usitées. Par contre, jamais le nom « ROBINET » n’apparaît.
[12] Information non fiable. François HURLOT est dit prêtre demeurant à Domremy lors de l’enquête de 1551. Aucune source n’est donnée pour cette date de 1555.
[13] Information fiable. Dans l’enquête de 1551, François HURLOT, prêtre, demeurant audit Domremy, raconte que « ladicte défuncte Jehanne DALY, sa mère, après le trespas dudict HURLOT, son père, fut inquiétée par les habitants dudict Vaucouleur, affin de prier taille, ce qu’elle ne voullut faire, auctorisée de son privillége de noblesse comme lignagère de ladicte Jehanne la Pucelle, dont proccès se seroit meu entre les partyes, pendant lequel proccès elle se seroit remaryée à un nommé Gérard GOBIN. Touttefois et nonobstant que ledict GOBIN fut roturier, sy tant auroit esté procédé que finablement, par arrest donné par devant Messieurs les généraux à Paris, fut dict que ladicte Jehanne, ensemble ceux qui estoient procédés et qui procéderoient d’icelle jouiroient desdicts privilléges de noblesse, attendu qu’elle estoit descendue de la lignée de ladicte Jehanne la Pucelle, Et fut donné ledict arrest peuvent estre trente-quatre ans ou environ [1517], autrement du temps n’est recordz, et le quel arrest, qui estoit escript en parchemin et scellé de quatre sceaux en placarts de cyre rouge, il a par plusieurs fois leu et tenu, combien qu’il ne sçait où est de présent ledict arrest, au moyen des grandes maladies qu’il a depuis portées ».
Mon enquête m’a permis de recueillir les éléments suivants : Gérard GOBIN apparaît dans les comptes de la collégiale Notre-Dame de Vaucouleurs (13G11) : « La veuve et enfants Jehan RAVEL dmt à Pagney sur Meuse … pour un pré venu des enfants Gerrard GOBIN … pour l'obit de Symon COURDONNIER séante en Vouhan … 2 gros » et « Les enfants Gerrard GOBIN … pour des prés en Vauroilles … 6 gros ». Information d’importance, ce document met en évidence que Gérard GOBIN a eu une descendance (avec Jeanne du LYS s’il ne s’est marié qu’une seule fois). Piste à approfondir.
[14] Information très peu fiable qui semble issue du témoignage de Mathieu GILLES (enquête de 1551) : « Et a congneu depuis ledict temps grande partie des parents dicelle Jehanne la Pucelle, qui iceulx pour raison des privilléges et franchises qui avaient esté donnés à la dicte Pucelle vivoient noblement, usoient du tiltre de noblesse sans estre aucunement subjectz ne contribuables à aucuns subcides, mesme ung nommé Estienne MAURIZE qui pour raison d’une fille qu’il espouza nommée Annette, laquelle estoit du parenté de ladicte Jehanne la Pucelle, pour ces causes fut anobly et jouy des priviléges de noblesse, exempt de touttes subcides quelconque et en a joui toutte sa vye ». Mathieu GILLES parle d’une « Annette » et non d’une « Claire ». Messire Nicole BONILAND (enquête de 1551) parle, pour sa part, d’une Claire du LYS qui se serait mariée à Coussey mais il ne précise pas le non du mari : « Duquel Claude Daly et sa femme seroient issuz et descenduz Jehennon, Clère, Margueritte et aultres enffans des noms desquelz n’est ledict déposant records, lesquelles ont estez depuis mariées à sçavoir … ladicte Claire audict lieu de Coussey lès ledict Dompremy ».
Mon enquête m’a conduit jusqu’à un rôle de 1526 relatif à Coussey qui ne contient aucun « Estienne MAURIZE » (rôle exhaustif comptabilisant même les exemptés de taxe). Peut-être était-il décédé à cette date ? Ou bien peut-être avait-il quitté Coussey ? Peut-être Colin et Humbelot MORISOT, présents dans ce rôle, appartenaient-ils à cette famille ?
[15] Ce Moricet THIERRET est en fait le Etienne ou Thévenin du LYS du III.2. Voir mon article.
[16] Ce Claude DALY est en fait le curé de Domrémy du IV.2.1. Voir mon article.
[17] Ce Didier DALY est en fait celui du IV.2.2. Voir mon article.
[18] Information qui semble issue du témoignage d’Anne du LYS lors de l’enquête de 1551 : « noble femme Anne, veufve de feu Monget GAUTRINOT, en son vivant demourant à Coussey-lez-Dompremy, demourant aud. Coussey, aagée de LX ans ou environ … jusques en l'âge de quinze à seize ans que ledict DALY la maria avec ledict GAUTRINOT audict lieu de Coussey, où elle a tousjours demouré comme faict encore de présent … ». Ce témoignage la fait naitre vers 1491 et mariée vers 1506.
Mon enquête m’a conduit jusqu’à un rôle de 1526 relatif à Coussey (voir preuve n° ?) qui ne contient aucun « Monget GAUTRINOT » (rôle exhaustif comptabilisant même les exemptés de taxe). Pourtant, Anne du LYS affirme qu’elle a toujours demeuré à Coussey depuis son mariage. Les veuves étant exclues de cette liste pour cette taxe relative à des travaux de réparation, il est fort probable qu’Anne était déjà veuve en 1526.
[19] Information fiable qui semble issue du témoignage de messire Nicole BONILAND, prebtre et chanoine de l’église collegiale Nostre-Dame de Vaucouleur (enquête de 1551) : « ladicte Margueritte au lieu de Horville à ung nommé Jehan TIRIOT, demourant audict lieu. Laquelle Margueritte sentoit, par ses faicts et gestes, plus son homme de guerre que fille, portoit espée, le plus soupvent alloit à cheval et picquoit aussy hardiment que sy elle eust esté toutte sa vie duitte aux armes ; en façon telle que ceulx qui la voyoient ainsy et en tel esquipage et ne l’eussent congneue, eussent plustost pensé estre ung homme que une famme. Et ainsy que quelqu’unes fois ou lui parloit de ses gestes elle faisoit response (et luy a ouy faire ledict deposant), en telz motz : « Comme trouvez-vous estrange mes manières de faire ? Ne suis-je pas niesse et parente de Jehanne la Pucelle ? Je n’en feroy aultre chose » ».
Mon enquête confirme ces informations : Jehan THIERRIOT (ou THIERIEL) était bel et bien présent à Horville en 1485 (AD Meuse, B1438), avant son mariage avec Marguerite du LYS. Il y payait la taille de 12 deniers (impôt dudit lieu pour « ceux qui sont natifs d’ancienneté de par mère »). Il était probablement le fils de Didier THIERRIOT et le petit fils d’Henry THIERRIOT (héritages successifs d’une place avec grange abritant auparavant un vieux four). Il décèda avant 1525 et laissa au minimum une fille nommée Didon THIRRIOT, mariée avec Grand Jehan Forgeron (AD Meuse, B1472, 1544-1545) : « De la rente feu Jehan THIERIEL pour une place où souloit être le vieil four que de présent tient Grant Jehan Forgeron à cause de Didon, sa femme, fille dudit THIERRIEL, en laquelle y avait une grange et vaut chacun an 6 deniers au jour de Saint Remy, ici pour le terme 1545 ». Il est à noter que Grand Jehan Forgeron n’était pas exempt d’impôts puisque qu’il payait les eschiefs de 12 deniers (impôts dudit lieu « qui sont tels que ceux qui ne sont natifs d’ancienneté de par mère »). La descendance de Jehan THIERRIOT/Marguerite du LYS reste à préciser mais elle fut probablement nombreuse.
[20] Information non fiable. Erreur généalogique de la part de Debouteiller et de Braux. En effet, les témoignages de François de BRIXEY est très clair pour ce qui le concerne : « ledict déposant a toujours hanté et fréquenté en l’hostel dudict Claude DALY, à cause que ledict Jean de BRIXEY, son père, avoit espousé ladicte Sibille, fille dudict DALY … Sibille sa belle-mère … » (enquête de 1551) et : « feu Jehan de BRISEY, son père, en son vivant natif et demeurant à Domremy sur Meuze, lieu de la nativité de lad. Pucelle, décedé en l’an 1530, à l’aage de soixante ans, lequel eut espouzé en secondes nopces une nommée Sibille, fille Claude d’AY, petit neveu de ladite Pucelle » (enquête de 1555). François de BRIXEY n’est clairement pas le fils de Sybille du LYS.
[21] Nous ne savons pas si elle s’est mariée ou non, et s’il y a eu une postérité.
[22] Nous ne savons pas si elle s’est mariée ou non, et s’il y a eu une postérité.
[23] Informations non fiables qui semblent issues de Vallet de Viriville et du Martyrologe, ouvrages dans lesquels aucune preuve ni source ne sont données. Personnage à supprimer, redondant avec Moricet THIERRET du IV.1.3.
[24] Informations non fiables. Aucune source n’est indiquée. Personnage à supprimer, redondant avec Claude THIERRET dit DALY du V.1.3.1.
[25] Informations non fiables. Aucune source n’est indiquée. Personnage à supprimer, redondant avec Didier THIERRET dit DALY du V.1.3.2.
[26] Informations non fiables. Aucune source n’est indiquée. Personnage à supprimer, redondant avec Didon DALY du IV.1.3.
[27] Informations non fiable. Reprise de Charles du LIS. Aucune source n’est indiquée.
[28] Information fiable.
[29] Information fiable.
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